Recette sénégalaise 1 kg de bœuf ou de poulet 250 gr de pâte d'arachides 250 gr de tomates pelées 250 gr d'oignons 3 navets, 1 aubergine, 1 patate douce 100 gr de citrouille 100 gr de manioc 500 gr de riz 10 cl d'huile d'arachide
Découper la viande en morceaux d'environ 50 gr, dans une cocotte faites les dorer avec l'huile. Retirer. Placer dans la cocotte les oignons émincés et faire blondir doucement, ajouter les tomates pelées, remuer et faire cuire 5 mn. Mouiller, ajouter les légumes, sel, poivre et couvrir. Laisser mijoter très doucement pendant 30 mn. Ajouter la viande et la pâte d'arachides diluée dans un peu d'eau. Servir avec le riz cuit à la vapeur.
je remerci Jean-luc de www.kassoumay.com de m'avoir autorisé à copier la recette du Mafé
Je suis allée à mon rendez vous le lendemain même de notre première rencontre et fut très bien reçue dans une petite maison construite à l’européenne.
De nombreux visiteurs, famille ou amis, vinrent me saluer : « comment va la santé, la maman, les enfants et la famille » selon le rituel d’usage.
Je me retrouvais dans la salle à manger assise sur un canapé si profond que je n’étais pas sure de pouvoir m’en extirper seule.
A coté de nous une autre pièce, « la chambre » remplie de marchandises (tissus, vêtements)
Dans la cuisine une femme s’activait à la préparation du couscous.
J’ai eu droit à quelques égards, et disposais d’un petit banc et d’une cuillère pour le repas, mes amis accroupis sur le sol ne mangeaient qu’avec la main droite (la gauche étant impure).
A la fin du repas de nombreux enfants et adolescents déguisés, leurs visages peints, sont venus, quémandant du riz que la maitresse de maison distribuait à l’aide d’une boite de conserve, en remerciement nous avions droit à un concert de bouteilles plastique de bidon et autres objets hétéroclites, j’étais enchantée quel rythme ! Ils dansaient tous merveilleusement bien, c’était la fête !
Tous voulurent des photos, je passais donc le reste de la soirée à photographier chacun d’entre eux, promettant bien sûr de leur rapporter les photos à mon prochain séjour (ce qui fut fait).
Je ne manquerai pas de publier cette soirée sur mon album photo.
Je peux des à présent certifier que la Terranga (hospitalité traditionnelle) n’est pas un vain mot au Sénégal.
Cette soirée me conforta dans l’idée que j’avais raison de ne pas vouloir suivre le troupeau de touristes, et renforça l’intention que j avais de pénétrer la culture un peu plus à chacun de mes retour là-bas.
Peut être aimeriez vous voir les différentes étapes de la réalisation de ce tableau fait au pastel sec sur un support papier Daler couleur chaude, format 40/30.
J’ai rencontré en Afrique celle qui sera l’amie d’un moment alors que je me voyais proposer une chaise bancale, dans le fond d’une petite échoppe regorgeant de tissus chatoyants.
Je vis peu à peu les commerçantes du quartier arriver, s’asseoir autour de moi sur les ballots de marchandises et entamer une conversation qui dura toute l’après midi, je m’efforçais de répondre à toutes, et prenais rendez vous pour le repas du lendemain chez l’une d’entre elles.
Durant cet après midi riche en échange, les femmes acceptèrent que je prenne des photos.
Je me suis empressée, dès mon arrivée à la maison, de tout noter et de faire des croquis afin de ne rien oublier de ce merveilleux après midi que m’ont offert ces femmes.
Je crois qu’un nouveau tableau verra le jour sur ce bel après midi !
J’avais une amie qui allait régulièrement en Afrique.
Chaque année je la voyais faire ses valises, l’aidant même parfois dans la longue liste des choses auquel elle devait penser.
Avec un courage extraordinaire elle allait là-bas pour informer et éclairer les populations des dangers du sida, porteuse elle-même du VIH, à la voir évoluer avec autant de gaieté de foi et d’enthousiasme je n’avais pas le droit de me plaindre.
Je me suis décidée de partir en Afrique, malgré avis médical, même si je souffrais souvent.
il fallut prendre pas mal de précautions et rassembler mon courage, car je suis iléostomisée définitivement.
Je décidais donc de sauter le pas en emmenant ma maman âgée de 70 ans heureuse elle aussi de faire partie du voyage.
Je reviendrai sur les précautions à prendre pour le transport des appareils médicaux et médicaments, car tout peut être perdu, surtout qu’il m’est impossible de vivre sans.
Nous avions décidé de louer un petit appartement prés de la plage de Sally Niakh Niakhal sur la petite cote sénégalais tremplin inévitable pour poursuivre notre périple.